Le mandataire immobilier est un facilitateur qui, au quotidien, aide de nombreuses personnes à concrétiser leurs projets immobiliers. Basée sur la relation humaine, cette activité, que vous pouvez découvrir dans cet article de façon plus détaillée, est passionnante car elle ne laisse aucune place à la routine. Vous souhaitez vous lancer dans ce métier, mais vous vous interrogez sur ses avantages et éventuels inconvénients ? Voici ce qu’il faut savoir à ce propos.
Exercer la profession de mandataire immobilier : quels sont les avantages ?
Le métier de mandataire immobilier est en plein essor depuis quelques années en France. Cela est notamment dû à ses nombreux avantages. Ainsi, il faut déjà savoir que l’un des principaux atouts de cette profession est la possibilité pour le mandataire d’exercer sans détenir un diplôme. Il s’agit donc d’une activité accessible à tous, que l’on ait une expérience professionnelle ou non. Il est toutefois conseillé de se faire former afin d’acquérir les connaissances basiques dans des domaines comme les règles d’urbanisme, la négociation immobilière, etc.
Un autre avantage d’être mandataire immobilier est l’autonomie d’action. En effet, ce professionnel n’étant pas soumis au lien de subordination, il est libre de choisir ses missions et d’organiser son agenda à sa guise. L’absence de supérieur hiérarchique lui permet également de travailler depuis n’importe où (sa maison notamment), sauf lorsqu’il doit conduire des visites.
Par ailleurs, le mandataire peut tirer profit de la force du réseau de son mandant, c’est-à-dire l’agence immobilière à laquelle il est rattaché. Enfin, il y a la rémunération dans ce métier qui reste assez attractif. De fait, cet acteur perçoit des commissions qui dépendent des honoraires générés par les transactions conclues. Généralement, le taux pour sa rémunération varie entre 50 et plus de 80 % desdits honoraires.
Quid des inconvénients du métier de mandataire immobilier ?
Avant tout, vous devez savoir que la concurrence qui sévit dans ce domaine d’activité est rude. D’après une enquête du cabinet Xerfi, le nombre d’acteurs exerçant ce métier en France en 2020 était de 38 000 (ce chiffre ne cesse de progresser). Cela est sans compter la concurrence réalisée par divers autres professionnels du secteur comme les agents immobiliers, gestionnaires de biens, experts immobiliers, etc. Pour réussir à tirer son épingle du jeu, le mandataire va devoir se montrer très habile et très tenace.
Il faut également noter que ce professionnel doit impérativement être affilié à une agence immobilière. De ce fait, il ne peut disposer de sa propre clientèle, bien qu’étant indépendant. Même s’il décide de se lancer en tant que micro-entrepreneur, le mandataire doit obligatoirement conclure avec une agence, un contrat d’agent commercial sans lequel il ne pourra créer sa structure. À cette contrainte s’ajoutent les cotisations sociales qui, dans ce dernier contexte, équivalent à 22 % du bénéfice réalisé par ce professionnel (44 % dans le cas d’une entreprise individuelle).